En effet, pour elle, cinq femmes ministres dans le premier gouvernement, c’est insignifiant. Parlant de la célébration de la journée, elle a soutenu que celle-ci « est une occasion pour s’arrêter et réfléchir sur le parcours de la femme en Côte d’Ivoire. Visiter la politique générale du genre, son ancrage dans la lutte contre la pauvreté, car aujourd’hui la plus grande difficulté, c’est l’autonomisation de la femme afin qu’elle puisse contribuer au développement de la société ».
Mme Kouassi Claire, adjoint au maire de Treichville et membre de l’Ugtci, a plutôt lancé un appel aux femmes. « C’est dans l’union, la solidarité que nous serons plus fortes ». C’est aussi, dira-t-elle, l’occasion d’avoir une pensée pieuse pour toutes les femmes qui n’ont pu survivre à la crise post-électorale. « C’est pour nous une manière de leur dire que nous ne les avons pas oubliées et aussi demander à toutes celles qui sont là d’éviter la vengeance. Car la femme sera toujours au cœur de la vie de la nation », a-t-elle indiqué.
Notons que cette journée a été marquée par une procession des femmes de cette association.